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réflexions
Rahab, ancêtre féminin de Jésus | Matthieu 1, 5
TEXTE
Matthieu 1, 5
5 Salmon, le père de Booz, et Rahab est sa mère.
CONTEXTE AVANT
Matthieu 1, 1-4
1. Livre des origines de Jésus Christ
fils de David et fils d’Abraham.
2. Abraham est le père d’Isaac;
Isaac, le père de Jacob
Jacob, le père de Juda et ses frères;
3. Juda, le père de Farès et Zara, dont la mère est Tamar.
Pharès est le père d’Esron.
Esron, le père d’Aram;
4. Aram, le père d’ Aminadab;
Aminadab, le père de Nahason;
Nahason, le père de Salmon;20
CONTEXTE APRÈS
Matthieu 1, 5-18
5. Booz est le père de Obed, et Ruth est sa mère.
Obd est le père de Jessé;
6. Jessé, le père du roi David.
David est le père de Salomon,
la mère avait été la Femme d’Urie.
7. Salomon est le père de Roboam;
Roboam, le père d’Abias;
Abias, le père d’Asaph;
8. Asaph, le père de Josaphat;
Josaphat, le père de Joram;
Joram, le père d’Ozias;
9. Ozias, le père de Joatam;
Joatam, le père d’Achaz;
Acaz, le père d’Ezéquias;
10. Ezéquias, le père de Manassé;
Manassé, le père d’Amon;
Amon, le père de Josias;
11. Josias, le père de Jéconias et de ses frères
avant l’exil à Babylone.
12. Après l’exil à Babylone,
c’est Jéconias, le père de Salatiel;
Salatiel, le père de Zorobabel;
13. Zorobabel, le père d’Abiud;
Abiud, le père d’Eliakim;
Eliakim, le père d’Azor;
14. Azor, le père de Sadoq;
Sadok, le père d’Akim;
Akim, le père d’Elioud;
15. Elioud, le père d’Eléazar;
Eléazar, le père de Mathan;
Mathan, le père de Jacob
16. Jacob, le père de Joseph, l’époux de Marie,
et c’est d’elle qu’est né Jésus qu’on appelle Christ.
17. Donc au total, cela fait quatorze générations d’Abraham à David,
quatorze générations de David jusqu’à l’exil à Babylone, et quatorze générations depuis l’exil à Babylone jusqu’au Christ.
18. Voici quelle fut l’origine de Jésus, le Christ. Traduction utilisée pour l’analyse
La Bible des peuples; traduite par Bernard HURAULT et Louis HURAULT
Fayard, Madrid, 1998.
RÉFLEXION
Continuons notre exploration des cinq femmes insérées dans la généalogie de Jésus, généalogie que nous offre l’évangéliste Matthieu. Essayons d’en savoir un peu plus sur RAHAB, la mère de Booz, d’abord en relisant son histoire dans le livre de Josué. Voyons donc pourquoi Matthieu prend la peine de nous la citer.
L’histoire de RAHAB Josué 2
1 De Chittim, Josué fils de Noun envoya secrètement deux espions. Il leur dit : « Allez ! Observez bien le pays et la ville de Jéricho. » Ils firent la route et entrèrent dans la maison d’une prostituée qui s’appelait Rahab ; c’est là qu’ils couchèrent. 2 On avertit le roi de Jéricho : « Des hommes, des Israélites, sont entrés ici cette nuit, ils sont venus espionner le pays. » 3 Alors le roi de Jéricho envoya dire à Rahab : « Fais sortir ces hommes qui t’ont approchée et qui sont entrés dans ta maison, car c’est pour espionner le pays qu’ils sont venus. » 4 Mais la femme alla cacher les deux hommes. Elle répondit : « Ces hommes sont bien venus chez moi, mais je ne savais pas d’où ils étaient. 5 Ils sont partis à la tombée de la nuit, quand on fermait la porte de la ville, je ne sais pas où ils sont allés. Lancez-vous vite à leur poursuite et vous les rattraperez. » 6 En réalité, elle les avait fait monter sur la terrasse et les avait cachés sous des tiges de lin qu’elle avait déposées. 7 Les gens se lancèrent à leur poursuite dans la direction du Jourdain, du côté des gués, et dès qu’ils furent sortis on ferma la porte de la ville. 8 Les deux hommes n’étaient pas encore couchés qu’elle les rejoignit sur sa terrasse. 9 Elle leur dit : « Je sais que Yahvé vous a livré le pays ; vous avez semé la panique parmi nous et tous les gens du pays sont terrorisés devant vous. 10 On nous a dit comment Yahvé a desséché devant vous la mer des Roseaux lorsque vous sortiez d’Égypte, et ce que vous avez fait aux deux rois des Amorites de l’autre côté du Jourdain, à Sihon et à Og, que vous avez voués à l’anathème. 11 Lorsque nous l’avons appris le cœur nous a manqué, et à votre approche tout le monde est maintenant saisi de peur, car Yahvé, votre Dieu, est Dieu là-haut dans les cieux et ici-bas sur la terre. 12 Mais maintenant puisque je vous ai fait une faveur, jurez-moi par Yahvé que vous ferez vous aussi une faveur à la maison de mon père. Donnez-moi donc la preuve de votre fidélité. 13 et laissez vivre mon père, ma mère, mes frères, mes sœurs et tout ce qui leur appartient. Arrachez-nous à la mort. » 14 Les hommes répondirent : « Nous te le jurons sur nos propres têtes : à condition que tu ne révèles pas notre conversation, nous te traiterons avec bonté et fidélité lorsque Yahvé nous aura livré le pays. » 15 Elle les fit descendre par la fenêtre avec une corde, car sa maison était construite contre le rempart et elle-même logeait dans le rempart. 16 Elle leur dit : « Fuyez vers la montagne pour que ceux qui vous poursuivent ne vous rencontrent pas. Vous y resterez cachés trois jours, jusqu’au retour de ceux qui vous poursuivent, ensuite vous irez votre chemin. » 17 Les hommes lui dirent : « Nous respecterons le serment que nous t’avons fait. 18 Lorsque nous entrerons dans le pays, tu attacheras ce cordon de fil rouge à la fenêtre par laquelle tu nous as fait descendre. Tu réuniras autour de toi dans ta maison, ton père, ta mère, tes frères et toute la famille de ton père. 19 Si l’un d’entre eux ouvre la porte et sort de ta maison, il sera responsable de sa mort et nous, nous serons quittes, mais si l’on porte la main sur ceux qui sont avec toi dans ta maison, c’est nous qui serons responsables. 20 Mais ne révèle pas notre accord, ou sinon nous serons quittes du serment que nous venons de faire. » 21 Elle leur dit : « Qu’il en soit comme vous venez de le dire. » Elle les congédia et ils s’en allèrent ; puis elle attacha le cordon rouge à sa fenêtre. 22 Aussitôt partis, les hommes se dirigèrent vers la montagne. Ils y restèrent trois jours, jusqu’après le retour de ceux qui les poursuivaient. Ceux-ci avaient cherché partout tout au long de la route et n’avaient rien trouvé. 23 Les deux hommes alors redescendirent de la montagne et traversèrent le Jourdain. Ils se présentèrent alors à Josué, fils de Noun, et ils lui racontèrent toute leur aventure. 24 Ils ajoutèrent : « Yahvé a livré tout le pays entre nos mains ; tous les habitants du pays sont pris de panique devant nous. »
Josué 6
16 À la septième fois, lorsque les prêtres sonnèrent de la trompette, Josué dit au peuple : « Poussez le cri de guerre ! Yahvé vous a livré la ville. 17 On livrera à l’anathème, en l’honneur de Yahvé, la ville avec tout ce qui s’y trouve. Seulement Rahab, la prostituée sera épargnée avec ceux qui se sont rassemblés autour d’elle, dans sa maison, car elle a caché les espions que nous avions envoyés. 22 Josué dit aux deux hommes qui avaient espionné le pays : « Entrez dans la maison de la prostituée et faites-en sortir cette femme avec tout ce qui lui appartient, comme vous lui avez juré. » 23 Les jeunes gens qui avaient été envoyés en reconnaissance entrèrent donc et firent sortir Rahab, son père, sa mère et ses frères, avec toutes ses affaires. On installa toute la famille au-dehors du camp d’Israël. 25 Josué laissa en vie Rahab la prostituée ainsi que la maison de son père et tout ce qui lui appartenait. Elle a habité au milieu d’Israël jusqu’à ce jour, car elle avait caché les espions que Josué avait envoyé pour explorer Jéricho.
Traduction utilisée pour l’analyse
La Bible des peuples ; traduite par Bernard HURAULT et Louis HURAULT : Fayard, Madrid, 1998.
RÉFLEXION (suite)
Pour bien saisir qui est RAHAB nous dresserons son portrait en faisant des liens avec d’autres personnages qui composent son entourage proches ou lointains.
RAHAB et Salmon
Dans la généalogie de Matthieu, Salmon, l’époux de RAHAB et le père de Booz, comme tous les autres nombreux personnages masculins inventoriés (41) est cité en premier. RAHAB, comme les autres peu nombreux personnages féminins (4), est nommée en deuxième après son mari. Matthieu est de son temps et il ne saurait être question d’ébranler les colonnes de la traditionnelle prédominance de l’homme sur la femme même si la femme est une héroïne et son mari un poltron. Comme pour les 4 autres femmes de la généalogie de Matthieu les traducteurs de la bible des Peuples la nomment mère de Booz en complicité avec celui du rôle de Salmon, père de Booz. Si l’évangéliste prend la peine de citer RAHAB, c’est parce qu’elle a joué un rôle si important que cela exige qu’on en parle. Quand on recherche ce qu’a fait Salmon, en plus d’être l’époux de RAHAB et le père de Booz, on ne trouve rien, sinon qu’il est sous-entendu être un familier en Israël et qu’elle, elle est une étrangère de Jéricho, une Cananéenne ; sinon qu’elle est non seulement une étrangère, mais qu’elle est aussi de l’ennemi avec lequel on est en guerre. Mais qu’a donc été cette fameuse RAHAB pour que l’écrivain du livre de Josué en fasse l’héroïne du long passage que nous venons de lire.
RAHAB et Tamar
Notre deuxième personnage féminin, RAHAB, dans l’énumération des ancêtres de Jésus, est comme TAMAR, notre premier personnage féminin, une femme étrangère. Ici, cependant, il y a une progression marquée dans ce que peut se permettre Dieu comme manière de faire pour arriver à ses fins. Oui, Tamar est une étrangère amie, alors que RAHAB est une étrangère du peuple ennemi. De plus dans l’histoire de TAMAR, cette dernière avait fait semblant d’être une prostituée (fausse), alors que RAHAB en est une vraie. L’une se conduit et est reconnue comme plus juste que lui par son beau-père Juda, tandis que l’autre est décrite par l’auteur du livre de Josué comme une pécheresse notoire. Les deux marchandent, Tamar ses services sexuels avec Juda et Rahab sa bonne action d’avoir caché et sauvé les deux jeunes gens. Les deux sont sauvées par un cordon, le premier celui que Juda portait au cou (Genèse 38, 18) et le deuxième celui que les deux espions font mettre à la fenêtre de la maison de RAHAB (Josué 2, 18). Le premier cordon sauve TAMAR de la mort en étant brûlée et le deuxième cordon sauve RAHAB de la mort comme tous ceux de la ville de Jéricho. Pour ce qui est de TAMAR ce sont trois vies, qui sont sauvées de la mort, la sienne, et celles des jumeaux qu’elle porte. Chez RAHAB, c’est non seulement elle-même qui est sauvée de la mort, mais aussi tous ceux de sa famille (plusieurs vies : père, mère, frères, sœurs et peut-être même d’autres proches ?). La gravité du climat ambiant s’amplifie, puisqu’au temps de TAMAR on vit en paix, alors qu’au temps de RAHAB c’est la guerre. Tamar ne fait jamais allusion à Dieu alors que RAHAB parle de Yahvé avec admiration et choisit d’agir en toute confiance en lui, malgré les dangers que cette option peut provoquer comme représailles du roi et des habitants de sa ville, Jéricho. TAMAR par son intervention produit de la vie en surabondance (ses deux jumeaux à naître au futur), alors que RAHAB produira non seulement la vie à venir de son fils Booz, mais sauvera aussi les vies de personnes déjà vivantes, déjà présentes ici maintenant (toutes les personnes de sa famille).
RAHAB et les deux espions
Dans notre passage quelques mots sont martelés à répétition. Cinq fois l’auteur de l’histoire de RAHAB utilise le mot « envoyer », quatre fois « espionner » et cinq fois « cacher ». Non seulement les deux espions sont « envoyés » par Josué « espionner » Jéricho, mais ils seront également « cachés » par RAHAB, puis « renvoyés » par elle ce qui leur permet ainsi de s’échapper de cette ville fortifiée. D’autre part il n’y a pas que les deux espions de Josué qui sont envoyés auprès de RAHAB, il y a aussi ceux du roi de Jéricho dont on ne sait pas le nombre cependant. RAHAB est l’actrice importante de ce passage puisque non seulement elle renvoie et guide bien les deux espions de Josué, mais elle renvoie également les envoyés du roi de Jéricho, mais en les dirigeant sur une fausse piste. Plus encore que les trois mots déjà nommés l’auteur du Livre de Josué répète six fois le verbe « entrer ». « Entrer » chez RAHAB, c’est beaucoup plus qu’« entrer » dans la maison d’une prostituée, mais c’est surtout « entrer » dans l’enceinte d’impuretés beaucoup plus insidieuses dues à la vénération d’une foule de petits dieux. Le danger de contamination est donc majeur, mais la valeur de l’être humain est plus que la somme des impuretés qui l’habitent ou l’entourent. Il est correct de détester le mal, mais non celui ou celle qui le porte. Non seulement les deux espions ne le savent pas qu’ils sont en contact avec l’être féminin choisi de Yahvé pour être l’ancêtre de futurs personnages célèbres, mais RAHAB non plus ne le sait pas. Cependant elle est inspirée de foncer et de marchander non seulement son salut, mais aussi celui de tous les siens. Elle négocie de pouvoir apporter non seulement les êtres qui ont de l’importance pour elle, mais aussi tout l’avoir qu’elle possède. Bien qu’ils soient deux (collectif) et qu’elle soit seule (individuel), elle n’hésite pas à s’imposer. C’est une femme sûre d’elle-même qui en impose et ce ne sont pas deux jeunes hommes qui vont l’impressionner. D’ailleurs à aucun moment l’auteur du Livre de Josué ne dit le nom des deux espions, montrant que l’accent doit être mis sur TAMAR comme actrice principale. Grâce à son audace non seulement elle recevra chez elle les deux espions, mais elle exigera d’être à son tour reçue chez eux avec sa mauvaise réputation, tous les siens et tout son avoir.
RAHAB et Josué
Josué, lui, est dit fils de Noun, sans qu’on sache cependant qui est sa mère. RAHAB, pour sa part, on ne connaît ni son père ni sa mère. Josué est un des personnages masculins héros d’Israël et RAHAB est un des personnages féminins, héroïne également. Josué est le chef respecté des bons de l’histoire alors que RAHAB représente ce qu’il y a de plus méprisé socialement chez les mauvais de notre récit (prostituée). Les deux sont les extrêmes qui s’opposent, mais avec lesquels Dieu compose pour arriver à ses fins tout en nous enseignant la recette à suivre dans nos comportements humains. Le nom de notre héros masculin est le même que celui qui sera attribué à Jésus lui-même. Bien plus, notre héroïne féminine, grâce à son virage en U, deviendra l’ancêtre de ce même Jésus (même lignée descendante). Josué est inspiré d’envoyer deux espions pour explorer Jéricho. RAHAB est inspirée de sauver les deux envoyés de Josué. Josué apprend l’ouverture de Yahvé aux ennemis, aux femmes, aux plus méprisés qui, eux aussi, sont ses créatures avec lesquelles il veut édifier la terre promise. En agissant, humainement, Josué permet sans le savoir l’avènement non seulement de David, mais aussi de Jésus à travers les descendants de RAHAB. Josué est le conquérant grâce auquel Yahvé fera tomber les murs imprenables de Jéricho. RAHAB est la conquise par les récits des merveilles que fait Yahvé pour ceux qui se mettent à sa suite. C’est cette conquise de Yahvé qui fera s’écraser les murailles supposément infranchissables du racisme, du sexisme et de l’homophobie. Finies l’exclusion et la fermeture pour un temps du moins pour cette femme, étrangère, prostituée, donc des plus méprisés parmi les humains. Ce faisant, Yahvé, par son outil RAHAB, montre l’importance de relier par des ponts plutôt que de séparer par des murs.
RAHAB et Yahvé
RAHAB comme YAHVÉ est entière et elle fait preuve d’une attitude englobante. Yahvé, c’est non seulement « tout » le pays qu’il a livré entre les mains d’Israël, mais ce sont aussi « tous » les habitants qui sont pris de panique devant son peuple. » De plus c’est « tout » ce qui se trouve à l’intérieur de Jéricho qui sera voué à l’anathème, sauf RAHAB, bien sûr, qui en écoutant ses profondeurs permet à Yahvé de réaliser ses plans généalogiques pour son fils Jésus. À l’image de l’Être divin Yahvé, l’être humain RAHAB est englobant, elle aussi, car c’est non seulement pour « toute » sa famille qu’elle s’inquiète (6, 23), mais aussi pour « tout » ce qui lui ou leur appartient (2, 13 ; 6, 22 ; 6, 25) et pour « toutes » ses affaires (6, 23). Chez les humains de notre histoire, c’est RAHAB qui brille comme personnage vedette, mais pour elle dans son dire de pleine confiance, c’est au « Dieu (non seulement) du ciel (mais aussi) de la terre » que RAHAB fait son superbe hommage et adhère.
RAHAB et Booz
Booz, le fils de RAHAB sera bien instruit par sa maman et son papa Salmon qui n’ont pas eu peur de la différence en bâtissant leur vie ensemble et qui lui donnent l’exemple de l’accueil de la différence comme un enrichissement.
RAHAB et Ruth
La table est mise pour l’accueil d’une autre femme, veuve, migrante, étrangère, démunie Ruth.
Micho Lemieux | bibliste
Atelier biblique des 3B de la fondation La Présence
lundi 23 novembre 2015
POÉSIE
Belle de jour,
Qui pourtant vit
Dans la sombre nuit,
Tu reçois les hommes de passage
Pour alléger tes jours.
Mais soudain
Au cœur de ton cœur
Tu entends la voix
Qui te rendra libre
Pour devenir l'ancêtre
De ce Jésus,
Lumière du monde.
Belle de jour,
Ta beauté a triomphé
À cause de ta bonté.
Dis-moi comment
Je peux à mon tour
Répondre à l'appel
Du Dieu vivant.
Vandière
arts visuels
« L’AUJOURD’HUI »